Nous avons fait escale trois jours à l'Ile Royale pour caréner la coque ...... il y avait du travail ! Les cravants s'en sont donnés à cœur joie depuis le départ de Tarrafal au Cap-Vert !
Un tuyau d'air comprimé du narguilé de plongée a éclaté .
En court-circuitant un des deux compresseurs , j'ai réussi à remettre l'appareil en fonctionnement . Heureusement car j'ai passé au total plus de 8 heures sous la coque et remis une anode neuve sur l'hélice max-prop . C'est un exercice fastidieux car il faut par prudence ne pas dépasser 20 minutes de plongée par séquense, laisser refroidir l'appareil et reprendre son souffle aussi .
En court-circuitant un des deux compresseurs , j'ai réussi à remettre l'appareil en fonctionnement . Heureusement car j'ai passé au total plus de 8 heures sous la coque et remis une anode neuve sur l'hélice max-prop . C'est un exercice fastidieux car il faut par prudence ne pas dépasser 20 minutes de plongée par séquense, laisser refroidir l'appareil et reprendre son souffle aussi .
Ce travail terminé, nous avons quitté les Iles du salut le 14 mars à 14 h00 après un repas partagé à bord avec Philippe et son épouse .
Nous avons renoncé à l'escale au Suriname pour arriver à temps rencontrer des amis en vacances à la Martinique . Nous y passerons lors d'une prochaine boucle dans l'atlantique Sud .
La traversée de près de 800 nautiques a été très confortable . Nous sommes arrivés le 18 en soirée à 20h30 . Nous avons battus notre record journalier avec 220 nautiques en 24 heures sans tirer sur la mécanique ! Il faut noter que nous n'avons pas de mérite : le courant des Guyanes porte dans l'ouest pour 2 à 2,5 kns .
La principale péripétie de cette navigation restera notre tentative de mettre en place le spi asymétrique .... nous l'avions vérifié avant de partir du ponton à Kourou ; tout semblait en bon ordre . Nous n'avons pas réussi à l'envoyer : la chaussette est monté jusqu'à mi hauteur ..... le spi s'est vrillé sur lui même et ça a fait coquille ...... j'ai encore mal aux mains après avoir tiré comme un sauvage pour réussir à le faire re- rentrer dans la chaussette .
Coté navigation, nous avons pris une trajectoire très au large pour être déjà à plus de 100 nautiques au large du Guyana . Nous sommes passés à près de 180 nautiques du Vénézuéla : aucun problème ni mauvaise rencontre si loin de la côte .
L'arrivée à Sainte Anne de nuit est facile en venant du Sud . Il faut cependant prendre garde aux très nombreux voiliers au mouillage - dont un bon nombre ne sont pas éclairés .
Le lendemain matin , nous sommes entrés au Marin .... nous avons vraiment eu le sentiment d'arriver sur le parking des campings cars de la Rochelle au mois d'Août . ..... plus rien à voir avec l'intimité des iles du Salut ou de Kourou !
Quelques points techniques étaient à régler : vérifier le WC de la cabine AR obstrué ( Nicole y a négligemment laissé une petite culotte qui a coincé la pompe : Comment ? Dieu seul le sait !) , faire vérifier le traceur du cockpit qui ne s'allume plus, mettre une seconde chaîne avec cadenas sur l'annexe Caribe, récupérer un second vélo pliant ... etc des bricoles d'entretien courant pour garder Esclarmonde en bel état de navigation .
Nous aurons finis lundi matin et nous allons filer non sans plaisir dans des mouillages plus intimes . Au programme randonnées sur la cote Ouest (au vent ) en attendant l'arrivée à bord d'Olivier et de sa famille le 22 mars pour 15 jours .
Nous allons naviguer en Martinique et vers le sud de l'arc antillais dans les semaines qui viennent .
Je n'oublie pas mon retard ..... J'essaie de le rattraper en finissant l'article sur la Guyane ..... et Cayenne ville intéressante ....
A bientôt
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