super maramu AMEL Esclarmonde 3 au tour du monde

Bonsoir les amis :

Esclarmonde3  est sagement installée  sur la cale de carénage du Port du Moulin Blanc à Brest depuis le 7 juillet  . Le retour à l'eau ne se fera pas avant le 22 ou 23 juillet .

Le gros travail consiste à gratter la coque pour revenir au primaire de l'anti-fouling ancien pour réappliquer des nouvelles couches de protection lisses et homogènes .

Nous en sommes au 2/.3  de la surface...  et la coque d'un super maramu , c'est vraiment très grand ! Nous finissons nos demi journées harassantes  noirs comme des charbonniers . 

Nous avons nettoyé le pont souillé par des fientes de mouettes qui avaient réussi à se faufiller entre les filets de protection déployés pour les empêcher de se poser à bord .... et polishé la coque ;  travail fastidieux mais qui offre une grande satisfaction : Nous sommes heureux de retrouver notre voilier avec  un aspect un peu plus attrayant .

Par ailleurs nous avons profité du séjour à terre pour mettre à jour toutes les vidanges et filtres de tous les équipements ...... restent à faire les vidanges du propulseur d'étrave  (impératif à sec) et du déssalinisateur (ça peut se faire sans difficulté à flot)  .

La petite séquense de bruine d'aujourd'hui a été mise à profit pour faire du travail à l'abri . Il fallait apporter une solution à un petit passage d'eau de mer par le joint de la mèche de safran . Démontage de l'étrier de commande de la mêche avec des clés de 17, déserrrer la grosse bague vissée sur les joints de presse étoupe  avec une clé de 70 ! (pas facile à trouver ! ) , démontage des vieux joint, nettoyage soigneux  et remise en place des nouveaux avec de la graisse au calcium très hydrophobe . Remontage du tout en sens inverse ..... on fini à 19 H .... contents d'aller se doucher  .

On espère avoir terminer de gratter la coque demain pour entrer dans l'application des deux couches de primer précédent l'application des deux couches d'antifouling .  Le plus long consiste à respecter un temps de séchage d'au moins douze heures  entre chaque couche  . Le carénage d'un bateau entre deux marées  ne permet pas de respecter cette règle . Le palliatif consiste à laisser chaque couche prendre deux marées basses avant l'application de la suivante .... mais ça reste folklorique et nous avons pris le parti de  faire ce traitement avec beaucoup de rigueur . En effet lors du précédent tour, le coté tribord a beaucoup plus pris les salissures que babord . Nous n'avions pas respecté le temps de séchage  suffisant et ce détail  nous a obligé à de très nombreuses interventions de carénage sous l'eau en croisière ensuite .  Mieux vaut donc passer un peu plus de temps à paufiner la préparation  au sec .

A  bientôt